Il n’avait que dix-neuf ans.

La vie s’ouvrait à nouveau devant lui après un combat victorieux contre la leucémie.

Hier soir il a rencontré la mort, terrassé par ce cancer qui ronge l'humanité , cancer de la haine.

On le croit vaincu, mais

« il est toujours fécond le ventre d’où est sorti la bête immonde ».

Clément défendait toutes les libertés et militait dans une association anti fasciste…

C’était son droit, sa liberté.

En ces périodes de crise, reviennent toujours avec force les relents nauséabonds de la xénophobie, plus récemment encore ceux de l'homophobie…

Préservons nous de ces dérives et luttons contre toutes ces formes d’idéologie qui font de l’autre un « bouc émissaire » et rappelons-nous le poème de Martin Niemöller :

Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n'ai rien dit,
Je n'étais pas communiste.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n'ai rien dit,
Je n'étais pas syndicaliste.

Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n'ai pas protesté,
Je n'étais pas juif.

Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n'ai pas protesté,
Je n'étais pas catholique.

Puis ils sont venus me chercher,
Et il ne restait personne pour protester

Aujourd’hui, ils sont venus chercher Clément MERIC, dans une rue commerçante de Paris et en temps de Paix.

Ne cessons jamais de protester.

A l'initiative des partis de gauche d'Aix-en-Provence un rassemblement de soutien est organisé :

Vendredi 7 juin

 parvis de l'IEP

 à 18h30.

(Ancienne faculté de Droit rue G. de Saporta)

Cette année nous fêtons le centenaire de la Régie Départementale des Transports que j'ai l'honneur de présider.

A un moment où les transports, la politique des transports sont au coeur du débat portant sur l'avenir de notre territoire, il m'a semblé important de vous faire revivre cette épopée de ce qui, aujourd'hui, est devenu un modèle d'organisation en matière de transport de passagers... et de marchandises.

Beaucoup reste à faire et chaque jour, des hommes et des femmes animés par la volonté de préparer notre avenir, travaillent à imaginer l'organisation des transports collectifs et des déplacements de demain.

En quelques épisodes, je vais vous raconter cette aventure.

______________________________________

    En fait, tout a commencé un 19 février 1870 lorsque Napoléon III, qui avait pour ambition de rivaliser économiquement avec nos voisins d’Outre-manche, signe le décret autorisant la construction par le Département des Bouches du Rhône de deux lignes de chemin de fer dites « d’intérêt local ».

En 1865, la loi Migneret autorise en effet les départements et les communes à concéder des lignes de chemin de fer d’intérêt local.

Il s’agissait des lignes :

•  
  • Du Pas des Lanciers à Martigues
  •  De Tarascon à Saint Rémy

Extraits du décret du 19 février 1870

Archives départementales des Bouches du Rhône (Série 9S 30)

"clc" sur l'image pour l'agrandir

Ce décret faisait suite à la délibération du Département des Bouches du Rhône en date du 14 janvier 1869 qui approuvait l’établissement de ces deux lignes ainsi que la délégation d’exploitation consentie aux « Sieurs Henri Michel et C^ie ».

Le 19 juillet 1870 la guerre éclate entre l’Allemagne et la France. Le 2 septembre à la bataille de Sedan Napoléon III capitule. Il est déchu et la troisième République est proclamée le 4 septembre 1870. L’armistice est signée à Versailles le 28 janvier 1871.

Les ouvriers et la garde Nationale refusent cette capitulation, organisent la résistance et mettent en place un gouvernement insurrectionnel. Mais au mois de mai 1871 la « Commune de Paris » est anéantie dans un bain de sang par Adolphe Thiers et Mac Mahon.

Elu par les royalistes Mac Mahon devient Président de la République le 24 mai 1873. Il espère restaurer la monarchie… mais ce projet avorte rapidement.

C’est le 18  juin 1873 que réapparaît le dossier des lignes de chemin de fer « d’intérêt local », sous la forme d’un nouveau décret signé cette fois ci par Mac Mahon, en tous points similaire à celui signé trois ans plus tôt par Napoléon III.

 Extraits du décret du 18 juin 1873

Archives départementales des Bouches du Rhône (Série 9S 30)

"clc" sur l'image pour l'agrandir

Ce nouveau décret concerne «l'établissement d'une ligne de chemin de fer d'intérêt local d'Arles aux carrières de Fontvieille» et la délégation d'exploitation est toujours attribuée aux «Sieurs Michel et C^ie».

Trois ans ont passé depuis le lancement des travaux.

La ligne du Pas de Lanciers à Martigues est ouverte en 1872 sur une longueur totale de 19 km.

Elle est toujours en service aujourd’hui... et exploitée par la RDT 13.

Sur la ligne vers Le Pas de Lanciers            La gare de la RDT 13 à Marignane

"clc" sur les images pour les agrandir       

Beaucoup d’agitation ces derniers temps autour d’évènements d’une actualité politique locale dont nous n’avons pas la maîtrise… à un an des échéances électorales.

C’est ce qui a motivé la diffusion d’un communiqué de Presse dont « La Provence » s’est fait l’écho.

Je souhaitais simplement donner mon sentiment sur un avenir que certains dessinent déjà alors que rien ne permet, sauf à être devin, de le prédire.

En effet de bien trop nombreuses incertitudes pèsent sur l’avenir politique de notre territoire et aujourd’hui il me paraît difficile de prendre des décisions en toute connaissance de cause.

Le projet de Loi portant sur l’Acte III de la décentralisation est toujours en débat devant les deux Assemblées.

Une version a été communiquée au Conseil d’Etat pour avis…

Nous en sommes à la neuvième version de ce projet qui doit en particulier définir les contours géographiques et politiques de la future Métropole « Aix – Marseille – Provence ».

Alors même si de grandes orientations sont affirmées, il n’en demeure pas moins que seule la version finale de ce projet nous permettra d’en mesurer toute la portée et les conséquences.

Par ailleurs la Fédération du Parti Socialiste des Bouches du Rhône vient d’être mise sous tutelle. Alain FONTANEL et Christophe BORGEL ont la charge de l’administrer jusqu’à la fin du mois de mars 2014.

Jean-Pierre MIGNARD a été chargé par Harlem DESIR d’organiser des primaires citoyennes à Marseille et à Aix en Provence.

Faisons a priori confiance à ces personnes qui doivent venir à notre rencontre. L’avenir et les discussions que nous aurons avec elles nous diront si les engagements de notre direction nationale sont toujours d’actualité.

Au plan législatif :

Plusieurs questions se posent. Elles peuvent être déterminantes dans l’action politique que souhaiteront exercer les futurs élus.

• Quelles seront les nouvelles compétences municipales ?
• Quel sera l’avenir des Communautés d’Agglomération ou de communes ?
• Quelle sera l’étendue géographique de la future Métropole ?
• Quelle seront les compétences de la Métropole « Aix – Marseille – Provence » ?
• Que sera le nouveau découpage des cantons ?
• L’élection cantonale consacrera-t-elle des candidatures en binôme mixte ?
• Quel sera le nombre de Conseillers Métropolitains rattachés aux communes ?
• Comment seront élus ces Conseillers Métropolitains ?
• Quelle sera la nouvelle répartition des compétences entre Département, Région et Métropole ?
• Quel sera la compétence des Conseils de Territoire appelés éventuellement  à assurer la période transitoire  avant la disparition des communautés d’agglomération ou communautés de communes ?
• Comment seront élus les Conseillers Territoriaux ?

Etc… etc…

Autant de questions qui aujourd’hui n’ont reçu que des réponses partielles mais qui, une fois la loi votée devraient faire l’objet de décrets d’application.

Au plan interne de notre Fédération :

De même la période qui vient de s’ouvrir pour la Fédération du Parti Socialiste des Bouches du Rhône demande tout d'abord d’assurer de notre confiance et notre soutien les trois émissaires désignés par Harlem DESIR et le Bureau National.

Nous devons également rester vigilant(e)s sur la résolution d’un certain nombre de questions qui à ce jour n’ont pas reçu de réponse.

• Quelles seront les modalités de fonctionnement de notre fédération ?
• Comment seront organisées les « primaires citoyennes » ?
• Quels partis politiques seront invités à y participer ?
• Qui pourra prétendre à être candidat(e) ?
• Quel sera le nombre de parrainages nécessaires ?
• Quelle sera la nature de ces parrainages ?
• Comment seront vérifiés et certifiés ces parrainages ?
• Sera-t-il possible de parrainer plusieurs candidat(e)s ?
• Qui se chargera de l’organisation matérielle de ces élections ?
• Quelle sera l’incidence des « primaires citoyennes » sur les comptes de campagne ?
• Quelle sera la date de dépôt des candidatures ?
• Quand disposerons-nous de la charte éthique qui doit régler le comportement des candidat(e)s et de leurs soutiens ?

Etc… etc…

Compte tenu de toutes ces interrogations dont la liste est loin d’être exhaustive, mais dont les réponses pèseront lourdement tant sur l’avenir politique de notre territoire que sur la vie et l’organisation du parti auquel j’appartiens, je pense très sincèrement qu’il est urgent d’attendre.

Alors, je poursuis au quotidien la mise en oeuvre des projets que j’ai initiés.

Présent sur le terrain, au contact des citoyens, je reste à leur écoute et recueille leurs avis.

Le temps viendra où j’affirmerai ma vision de l’avenir d’Aix, du Pays d’Aix et… de la Métropole.

Une chose est certaine, je ne serai pas absent du ce débat qui se profile avec un seul objectif :

Rassembler pour gagner

Vous trouverez ci-dessous mon communiqué de presse :

  <Clic>  pour agrandir l'image 

Et ci-dessous l’article paru dans « La Provence » :

  <Clic> pour agrandir l'image

Dans quelques jours je consacrerai quelques articles pour regarder en arrière, revisiter cette année 2011 pendant laquelle je me suis contraint au silence au lendemain de mon élection.

Je vous dois quelques explications. Je vous les donnerai.

Fermons la page 2011 : 

Année de toutes les incertitudes, année cruelle pour les plus faibles de nos concitoyens, année agitée par des remous politico-judiciares, année secouée par des mouvements sociaux d'importance, de fermeture d'usines, de pertes d'emplois pour les salariés, de remise en cause des services publics de santé, d'éducation... mais aussi année de dividendes juteux pour les actionnaires des grands groupe du CAC40.

2011 c'était l'année de l'injustice, que 2012 deviennne au lendemain de l'élection présidentielle celle de la justice sociale.

L'année 2012 doit être pour nous celle de la victoire d'une République digne, restaurée retrouvant ses valeurs de Liberté, d'Egalité et de Fraternité.

Notre devoir de citoyen est de nous rassembler autour de François Hollande pour le porter tout au long de cette campagne qui, n'en doutons pas, sera dure et sans concession vers une victoire que nous avons le devoir de remporter.

En ce premier jour de cette toute nouvelle année, je voudrais également formuler des voeux les plus chaleureux pour vos familles, pour vos enfants et pour tous ceux qui vous sont chers.

Qu'ils rencontrent en cette année 2012 en tout premier lieu la santé, mais aussi, une multitude de petits plaisirs qui font le bonheur de tous les jours, de belles réussites dans leurs vies professionnelles ou scolaires.

Ouvrons ensemble la page 2012...