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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 20:50
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André GUINDE en campagne - 1 par aquisextain
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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 12:00

Quelles sont les attributions du Conseil général ?

 

Le département apparaît comme le principal bénéficiaire des transferts de compétences effectués depuis 1982. Ainsi exerce-t-il des responsabilités dans les quatre domaines d’action suivants, le principal étant l’action sociale.

 

Ces quatre domaines de compétences ont un caractère obligatoire. Le Conseil général des Bouches du Rhône va, dans ce domaine, bien au-delà de ses obligations légales.

D’autres compétences volontaristes décidées par la majorité départementale sont qualifiées de compétences facultatives. Je vous en parlerai prochainnement.

 

  CG.jpg

 

La Réforme des Collectivités Territoriales, outre le fait qu’elle supprime la fonction de Conseiller général et va donc supprimer cette proximité essentielle à la vie et l’aménagement des territoires, interdira tout recours aux politiques volontaristes qui permettent aujourd’hui d’apporter plus de confort et de bien être dans notre vie de tous les jours.

 

Première Partie : l'action sociale et sanitaire

 

Depuis la loi du 22 juillet 1983, le Conseil général a la charge de l’ensemble des prestations d’aide sociale, à l’exception de quelques-unes restant à la charge de l’État et précisément énumérées par la loi (ex : certaines aides en matière de logement, hébergement et réinsertion).

La loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales a renforcé le rôle du Conseil général dans ce domaine. Elle a prévu, à partir du 1er janvier 2005, que " Le département définit et met en oeuvre la politique d’action sociale ", en tenant compte des compétences confiées à l’État et aux autres collectivités, et coordonne les actions menées sur son territoire.

 

Deliberatif.JPG

 

Cette action sociale couvre divers domaines qui touchent tous les âges de la vie :

  1. l’aide sociale à l’enfance  (ASE et PMI) : gestion des dossiers d’adoption, soutien aux familles en difficultés financières, agrément des assistantes maternelles...
  2.  l’insertion sociale et professionnelle :depuis la loi du 18 décembre 2003 décentralisant le revenu minimum d’insertion (RMI), le département pilotait intégralement ce dispositif (ouverture des droits, conditions de versements des allocations, radiations, insertion). Toutefois, le montant et les conditions d’attribution de l’allocation restaient fixés au niveau national. Depuis le 1er juin 2009, le RMI a été remplacé par le revenu de solidarité active (RSA). Sous la responsabilité de l’État et des départements, il est attribué par le président du conseil général, mais ses compétences concernant les décisions individuelles relatives à l’allocation, ou une partie d’entre elles, peuvent être déléguées aux organismes chargés du service du RSA (caisses d’allocations familiales et caisses de mutualité sociale agricole). Les départements le financent avec le fonds national de solidarités actives.
  3.  le fonds d’aide aux jeunes (FAJ) Par ailleurs, la loi du 13 août 2004 a créé dans chaque département unplacé sous l’autorité du président du Conseil général, qui s’est substitué aux précédents FAJ, institués par la loi du 29 juillet 1992, qui étaient cogérés avec l’État. Ces nouveaux FAJ sont toujours chargés de favoriser l’insertion sociale et professionnelle des jeunes en difficulté, âgés de 18 à 25 ans en leur attribuant des aides et en leur apportant des secours temporaires en cas de besoins urgents. Son financement est assuré par le département, mais les autres collectivités, leurs groupements ou les organismes de protection sociale peuvent y participer. 
  4. l’aide aux handicapés :  politiques d’hébergement et d’insertion sociale ;
  5. la protection judiciaire de la jeunesse  : pour partie et à titre expérimental pour cinq ans dans certains départements depuis la loi du 13 août 2004. Par ailleurs, le département n’est plus responsable de l’aide médicale depuis la loi du 27 juillet 1999 créant la couverture maladie universelle (CMU);
  6. l’aide au logement : avec la création dans chaque département, depuis la loi du 13 août 2004, d’un fonds de solidarité pour le logement, uniquement financé par les départements et non plus cofinancé avec l’État ;
  7. l’aide aux personnes âgées : par exemple la création et la gestion de maisons de retraite, l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). Depuis la loi du 13 août 2004, il " définit et met en œuvre l’action sociale " en leur faveur ; 

P1080873.JPG

 

 

Dans le domaine sanitaire, le Conseil général est notamment responsable de la protection sanitaire et gère le laboratoire départemental, plus particulièrement chargé de l'analyse et du suivi de la qualité des eaux de consommation et de baignade, ainsi que de la qualité alimentaire et du respect des règles d'hygiène en matière de restauration collective.

 

Depuis la loi du 13 août 2004, les Conseils généraux peuvent également, tout comme les communes et les régions, et dans le cadre d’une convention conclue avec l’État, exercer des activités en matière de vaccination, de lutte contre la tuberculose, la lèpre, le sida et les infections sexuellement transmissibles.

 

Pour aller plus loin :

 

http://www.departement.org/vos-departements/lahistoire-du-conseil-general

 à suivre...

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 13:52

La campagne électorale sera ponctuée par quatre réunions publiques :

 

Le jeudi 3 mars à 18 h 30

 

LUYNES : On en parle !

Salle de réunion de la Mairie annexe

Place de la Libération

 ____________

 

Le mercredi 9 mars à 18 h 30

 

MEYREUIL : On en parle !

Salle Frédéric Mistral

Espace La Croix

 

____________

 

Le meredi 16 mars à 18 h 30

 

JAS DE BOUFFAN

Salle le Cèdre

Rue Jean Lombard

 

LE PLAN CAMPUS : On en parle !

 

____________

 

Le jeudi 17 mars à 18 h 30

 

EGUILLES : On en parle !

Espace Georges Duby

Av. Paul Magalon

 

 

 

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 12:01

Allons nous revivre l'épisode des "Boues rouges" de triste mémoire ?

 

frac-NON-soufflecourtOrg.jpgDepuis 2007, date du permis accordé par l'Etat (en opposition avec les recommandations du Grenelle de l'Environnement) 36 puits d'exploration ont été creusés dans la périphérie de Gardanne. L'autorisation a été accordée à la société privée australienne EPG (European Gas), sur un territoire s'étendant de Gréasque à l'Arbois. Cette autorisation a été prolongée pour trois années supplémentaires.

  

  

L’exploitation du gaz de schiste est coûteuse,

inutile et dangereuse !

 

 

Coûteuse, car le processus d’extraction, extrêmement complexe, nécessite des investissements colossaux et n’est rentable qu’avec un prix du gaz élevé.

  

Inutile, car l’utilisation de nouvelles sources de gaz à effet de serre contredit les engagements du Grenelle de l'Environnement et la volonté affichée de lutter contre le réchauffement climatique.

  

Dangereuse, pour la santé humaine et animale, par les produits de grande toxicité utilisés pour la recherche et l'exploitation de ce gaz.

 

 

Les conséquences de l’exploitation du gaz de schiste sont maintenant connues.

L'extraction du gaz de schiste, disséminé dans la terre, nécessite l'utilisation de la technique dite de "fracturation hydraulique" qui consiste à injecter de grandes quantités d'eau additionnées à des produits chimiques à haute pression afin de scinder la roche.

 

De nombreuses expériences ont été menées à l'étranger. On en connaît les résultats. 

Forte pression sur la ressource en eau, pollution des nappes aquifères, pollution de l’air, en raison des additifs chimiques utilisés dans les opérations d’extraction, mais aussi par la ronde incessante des véhicules nécessaires au transport et à l'évacuation de boues toxiques.

 

On pointe déjà certaines maladies possibles, comme des neuropathies, des cancers... Ces exploitations sont également dangereuses pour le développement local, car en détruisant l’une des richesses de ces territoires, la qualité de l’environnement, elles entravent les activités actuelles et futures.

 

gasland-2010.jpg

 

Quel avenir pour le tourisme dans un territoire où l’eau serait de plus en plus rare, potentiellement polluée et impropre à la consommation ?

 

Quel avenir pour une agriculture de qualité, labellisée, dans un environnement hautement pollué ? 

 

S’opposer à l’exploration et l’exploitation de gaz de schiste, est une évidence pour une collectivité qui a fortement investi dans la préservation de l’environnement (Grand site Sainte Victoire) et la ressource en eau (Canal de Provence).

 

Je proposerai une délibération lors de la prochaine réunion de la commission permanente, afin que l'Etat cesse de "jouer" avec notre santé, notre environnement, notre avenir et celui de nos enfants.

 

Petition-copie-1.jpg

http://www.petitions24.net/gaz_de_schiste__non_merci

  

 

 

Et pour aller plus loin :

 

>>>> http://ownipolitics.com/2010/12/07/gaz-de-schistes-le-tresor-empoisonne-du-sous-sol-francais/

>>>> http://www.20minutes.fr/article/651632/planete-la-carte-gaz-schiste-france

>>>> http://www.lexpress.fr/actualites/1/economie/la-france-n-a-pas-ferme-la-porte-aux-gaz-de-schiste_963000.html

>>>> http://lorgues-veillecitoyenne.over-blog.com/

>>>> http://www.tvqc.com/2010/12/gasland-en-streaming-documentaire-sur-le-gaz-de-schiste/

 

 

La fracturation hydraulique :

http://app.owni.fr/gaz/

 

 

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 23:22
Ste-Victoire-1.JPGVous trouverez ci-dessous un article de "La Provence" portant sur le massif de la Sainte Victoire.
Je ne peux que me féliciter de constater que les Aixois mais bien au delà des amoureux de la nature se plaisent à découvrir, souvent en famille, ce joyau que dame nature a offert à notre proche campagne.
Depuis de nombreuses années le Conseil général s'investit dans la protection de ce site unique, en achetant systématiquement les terrains qui sont à la vente autour du massif, faisant usage de son droit de préemption.
C'est tout d'abord dans les années 1980 avec l'ADES (Association de Défense des Espaces Sensibles) puis ensuite au travers du Syndicat mixte Concors Sainte Victoire qui associe le Conseil général aux communes concernées par le périmètre de protection que ce long travail de préservation débute.
L'incendie dévastateur de juillet 1989, marque une étape gravissimme pour le massif mais ce drame a été également l'occasion une prise de conscience collective.
Depuis  le 17 juin 2004 le site est classé "Grand Site de France".
Très attaché à notre environnement et à la qualité de la campagne aixoise, je suis fier de présider aux destinées de ce syndicat mixte.
Je suis dans cette tâche largement secondé par une équipe de techniciens, forestiers, ingénieurs qui  veillent chaque jour sur cet espace sanctuaire d'une faune et d'une flore que nous entendons tous préserver.
Pour aller plaus loin :

Sainte Victoire : >>>>http://fr.wikipedia.org/wiki/Montagne_Sainte-Victoire

 

_________________________________

A Aix, la Sainte-Victoire atteint des sommets de fréquentation
 

Publié le lundi 07 février 2011 à 19H59

 

Une étude, menée entre 2009 et 2010, établit que le massif a accueilli 927 000 personnes. Un chiffre en progression

Photo S.M.

 

La dernière enquête remontait à 1995. Elle établissait que 725 000 personnes avaient fréquenté, cette année-là, la montagne Sainte-Victoire. Cette semaine, Conseil général (gestionnaire du parc de Roques-Hautes) et Grand Site Sainte-Victoire ont révélé les résultats d'une nouvelle étude, menée entre avril 2009 et mars 2010.

Et le constat est édifiant. En douze mois, ce sont 927000 amoureux de nature qui se sont pressés au pied - ou au coeur - de l'égérie de Cézanne. Soit une augmentation de 28% en 15 ans. Le détail de l'enquête, menée par les cabinets Eole et Traces TPI, a été commenté par les différents acteurs du territoire : on a par exemple appris que les pics de fréquentation annuels se situaient en mai et en octobre, ou encore que la montagne attire des promeneurs quel que soit le niveau de risque incendie (malgré la limitation des accès en été).

Au-delà de la simple fréquentation quantitative, les objectifs de l'étude étaient aussi de mieux cerner les profils des "usagers". Les enquêteurs ont pu donc recenser, grâce à un millier de questionnaires, différentes caractéristiques. La plupart des adeptes de la montagne (76%) vivent en région Paca, dont 67% dans les Bouches-du-Rhône.

On observe aussi, sur le parking de l'Aurigon (étude de Roques-Hautes) une fréquentation plus importante de visiteurs venus du département. Les entretiens ont aussi permis de recueillir leur avis qualitatif: pour 72% d'entre eux, la définition première du lieu est "un site paysager exceptionnel".

La grande majorité d'entre eux estime également que les aménagements sont "satisfaisants ou très satisfaisants". Il n'en fallait pas plus pour qu'André Guinde, président du Grand Site Sainte-Victoire, se félicite "du satisfecit quasi unanime".

Selon lui, la progression constante du nombre de visiteurs n'est pour l'instant pas un problème majeur, même s'il faut tempérer les ardeurs d'opérateurs désirant organiser des "manifestations de masse". Et d'insister : "de nombreux secteurs de la montagne restent peu fréquentés, ce qui est essentiel pour préserver la biodiversité".

Selon Jacky Gérard, vice président du Conseil général délégué à la protection des espaces naturels et à la gestion des domaines départementaux, cette étude se révèle très satisfaisante. Reste qu'il ne "faut pas s'endormir sur ses lauriers".

Daniel Conte, président du Comité départemental du tourisme des Bouches-du-Rhône, n'y va pas, lui, par quatre chemins : "Nous avons le plus beau département de France, et c'est grâce à Sainte-Victoire". La montagne va avoir le rouge qui lui monte aux parois.

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Que font les visiteurs ?

L'étude démontre que l'activité principale reste la randonnée (75%). Suivent la promenade (28%), l'escalade (22%), la détente (18%), l'observation (13%), le pique-nique (13%), le VTT VTC (12%), les jeux divers (6%),le jogging (5%), le parapente (3%), l'équitation (0.6%), la chasse (0.1%).

Une répartition inégale

L'enquête constate que la fréquentation se concentre sur quelques secteurs du massif. Il s'agit principalement de Bimont, des prairies de Roques-Hautes et de Saint-Antonin et de l'accès à la croix par le sentier rouge. De ce fait, la majorité du territoire reste globalement peu fréquenté ce qui offre des zones de refuge pour les espèces mais aussi pour ceux qui recherchent des espaces de tranquillité et de contemplation.

Un glissement vers l'Est

La fréquentation se répartit pour moitié sur chacun des versants Sud et Nord. Les deux points majeurs de fréquentation (ils réunissent à eux deux près de 50% des véhicules en stationnement), ce sont le barrage de Bimont et le Parc départemental de Roques-Hautes. Par ailleurs, par rapport à la précédente étude réalisée en 1995, on peut constater un glissement de la fréquentation vers l'Est du Massif depuis notamment la sécurisation et la valorisation paysagère des abords de l'Ermitage de Saint-Ser en 2009 à Puyloubier.

 

Julien DANIELIDES

 

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 10:22

Tout doit disparaitreEn quelques années le Président de la République Nicolas Sarkozy a largement démantelé les services publics au prétexte que leur poids financier sur le budget de la nation devient "insupportable".

Qui va croire un instant que les services mis en cause, justice, police, santé, éducation, énergie, poste, SNCF, sont des "unités de production" et qu'au même titre qu'une usine ils doivent être nécessairement "rentables" ?

En altérant les capacités de ces services, en interdisant l'accès des ces services à certains de nos concitoyens, c'est la République et le pacte républicain qui sont remis en cause :

 

"LIBERTE - EGALITE - FRATERNITE".

 

Il est des services communs à tous que la République se doit d'assurer... On les dit paradoxalement "Régaliens".

Aujourd'hui, ce n'est plus le cas.

Michel VAUZELLE a été à l'initiative de cette défense essentielle des services publics.

 

La pétition en faveur de l'inscription d'une charte des services publics dans la Constitution a recueilli aujourd'hui plus de 400.000 signatures.

Michel Vauzelle a lancé cette pétition en avril 2009 sur le site :

 www.referendum-servicespublics.fr

revendiquant "le droit pour tous à des services publics de qualité et de proximité".

 

Je partage pleinement sa vision des choses et vous invite à signer la pétition et à lire un de ces derniers billets portant sur ce sujet.

 

___________________________________________________

 

vauzelle michelS’indigner, comme le propose Stéphane HESSEL, ne serait pas suffisant, dit-on. Ce serait pourtant déjà mieux. Résister ne serait pas encore suffisant. Ce serait pourtant déjà beaucoup. Alors, nous battre pour une « nouvelle libération », ce serait très bien. Ne jouons pas avec les mots : la libération, ce n’est pas la victoire de la résistance, toujours trahie au lendemain de la victoire. La libération réside en fait dans la résistance elle-même jamais conclue comme l’a justement déclaré le Conseil National de la Résistance.

 

Si l’Histoire a connu d’autres formes de mondialisation, jamais celle-ci n’a atteint la capacité de toucher immédiatement et jusque dans leur quotidien le plus privé chaque individu, qu’il s’agisse du droit au travail ou de la liberté de la presse.

Ce sont les grandes institutions financières mondiales qui ont pris le pouvoir. Elles ont imposé la loi du profit et de la marchandisation. Qui gouverne aujourd’hui ? Et dans quel but ?

La Démocratie est en danger avec la dissolution de la souveraineté des peuples et de l’anéantissement des libres choix des citoyens qui finissent par ne plus croire dans la politique.

 

Face à la loi de l’argent mondialisé, l’Europe ne nous protège pas, la France non plus puisqu’au contraire, c’est un chargé d’affaires des puissances financières qui est à la tête du pays.

 

Il faut donc résister : localement, grâce aux syndicats, aux collectivités territoriales, aux associations, aux réseaux, à internet. Il s’agit d’un choix éthique : la défense de la dignité et de la liberté de la personne humaine, mais aussi d’un choix de bonne gestion de la société humaine.

 

Morale et bonne politique se rejoignent par nécessité. La République ne peut être fondée que sur la vertu et sur des valeurs : la liberté, l’égalité et la fraternité.

Mais le mot République ne suffit pas. Il lui faut des institutions : ce sont notamment les services publics. Aujourd’hui la droite détruit pan par pan des services publics (éducation, santé, transports, sécurité, justice, postes, énergie, diplomatie…)

 

Il faut donc, pour résister, non pas un combat « pan par pan » comme pour les acquis sociaux et les retraites ou la démocratie de proximité et les collectivités locales. Il faut lancer une reconstruction globale des services publics en tenant compte des nécessités nouvelles qu’impose la mondialisation et retourner contre les forces de l’argent les machines d’asservissement qu’elles se sont appropriées. Si nous voulons libérer nos peuples, la défense et la reconstruction des services publics rénovés sont une priorité.

 

Ce qui révolte profondément les Français et tant d’autres peuples dont la jeunesse gronde partout dans le monde, c’est l’injustice sociale et l’inégalité croissante. Mais encore une fois, il ne s’agit pas seulement d’idéal mais de bonne gestion : c’est par la santé pour tous, la sécurité pour tous, l’enseignement pour tous, un emploi pour chacun, que notre société sortira de la crise.

 

La République ce n’est pas le racisme social imposé par la force, loi après loi, du pouvoir de l’argent.

 

Plus de deux cents parlementaires et plus de 400 000 citoyens ont signé la pétition que j’ai lancée l’an dernier pour que soit inscrite dans la Constitution une charte des services publics.

 

Il faut relancer ce combat qui doit être général. Il doit mobiliser tous les républicains qui veulent faire reculer l’argent-roi en 2012.

La République est en danger.

 

Michel VAUZELLE

 

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 23:03

 

tunisie solidaireLes  évènements qui se sont déroulés depuis quelques semaines de l’autre de la côté de la Méditerranée, dans ce pays ami qu’est la Tunisie, mettent en question bien des idées reçues.

 

  

Ils montrent à tous les hommes de progrès que la désespérance sociale n’est pas une fatalité, que l’injustice peut être mise à bas, que les valeurs de la démocratie sont universelles.

Ils démontrent  de manière éclatante que les peuples des pays du Maghreb ne sont pas condamnés à nous fournir services touristiques et pétrole, sans rien dire et sans rien demander, sous la férule d’oligarchies prédatrices et corrompues.

  tunisie

  Notre terre de Provence a une longue histoire d’échanges avec ces pays dont nombre de ressortissants se sont installés en France et partagent maintenant notre destin commun.

 

Le démocrate que je suis ne peut qu’être admiratif devant cette formidable aspiration du peuple tunisien à plus de justice sociale et plus de démocratie.

 

A cet élan de générosité, de fraternité et de liberté, notre gouvernement n’a répondu, hélas, que par un silence transi ou, pire, par des propositions de coopération policière avec l’Etat  de Ben Ali !   (1)    

 

Nul doute que cette Révolution du Jasmin aura des conséquences profondes et bénéfiques pour les peuples frères d’Afrique du Nord et, à terme, favorisera des relations plus équilibrées entre les pays des deux rives de la Méditerranée.  

 

Oui, en ce mois de janvier glacial, en regardant au dessus des champs d’oliviers  dans la direction du massif de l’Etoile, il m’a bien semblé que le soleil se levait au sud…

 

____________________________________________________________

 

Pour aller plus loin :

 

(1) Les déclarations de Mme. Alliot Marie ne sont pas qu'une erreur de langage. Elle sont dans le droit fil des déclarations du Président Sarkozy :

 

2008 >>>>  http://www.courrierinternational.com/article/2008/05/09/le-theatre-de-sarkozy

2008 >>>> http://www.rfi.fr/actufr/articles/100/article_65620.asp

2008 >>>> http://www.rfi.fr/actufr/articles/100/article_65587.asp

2011 >>>> http://www.marianne2.fr/Tunisie-MAM-ma-soeur-MAM-pourquoi-n-as-tu-rien-vu-venir_a202178.html?com

 

 

 

 

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 15:27

Le budget 2011 de l’Education Nationale prévoit la suppression de 16 000 postes d’enseignants en France pour la rentrée 2011.

 

Cette décision du Président Sarkozy, de son ministre de l’Education Nationale, de son ministre du budget et de son gouvernement est scandaleuse.


Doisneau6.jpgAujourd’hui la France dégringole dans les enquêtes internationales (PISA/OCDE) et la proportion des élèves qui ont de très graves difficultés en lecture et en mathématiques augmente.
Près de 150 000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans qualification ni diplôme.

 

Cette situation est particulièrement grave dans l’enseignement élémentaire la France  attribue 15% de moyens en moins que la plupart des pays de l’OCDE.

Et pourtant c’est bien tout au début de la scolarité qu’il faut agir pour lutter contre l’échec scolaire et réduire les inégalités.

 

 

Que dire des écoles maternelles qui étaient jusqu’à ce jour présentées comme une référence dans le monde entier et qui sont, aujourd'hui, fermées sans vergogne.

 

Avec déjà plus de 30 000 postes supprimés au plan national ces trois dernières années, la politique du gouvernement s’est déjà traduite dans notre département par :

  • de nombreuses fermetures de classes, maternelles, élémentaires, en collèges et lycées,
  • la multiplication de classes surchargées,
  • le non remplacement de professeurs absents
  • la disparition des Réseaux d'Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté (RASED)

La suppression de postes dédiés à la surveillance des élèves parachève une volonté politique délibérée de saborder l’Education Nationale et le service public d’enseignement.

 

Mais cette année, pointent les prochaines élections cantonales…

 

Alors vous n’avez pas encore entendu parler de la  « Carte Scolaire » pour la rentrée 2011.

 

Et si cette hécatombe de postes d’enseignants avait une très mauvaise influence sur les électrices et les électeurs ?

Et si les électrices et les électeurs se rappelaient au travers de ces coupes sombres tous les méfaits de la politique de notre Etat UMP ?

 

-         Réforme des retraites,

-         Privatisation des services publics,

-         Loi sur la santé,

-         Réforme des Collectivités Territoriales,

-         Paquet fiscal,  etc… etc…

 

Alors plutôt que d’annoncer comme d’habitude en février les mesures de carte scolaire prévues pour la rentrée prochaine, il a été (vivement) « conseillé » aux recteurs d’académies d’attendre le mois d’avril… après les élections.

 

Sauf qu’il y a des « fuites »

 

-         Académie de Besançon : 94 postes en maternelle et élémentaire et 177 postes dans les collèges et lycées

-         Académie de Rennes : 73 postes menacés en maternelle et élémentaire

-         Académie de Bordeaux : 144 postes dont 33 postes d'enseignants en maternelle et élémentaire pour une augmentation du nombre d'élèves supérieure à 3 500.

-         Académie de Montpellier : 90 postes en maternelle et élémentaire pour plus de mille élèves en plus et 34 poste en collèges et lycées

-         Académie de Lyon : 62 postes en maternelle et élémentaire et 220 dans les collèges et lycées, alors que sont attendus 4 507 élèves supplémentaires

-         Académie de Strasbourg : 370 suppressions de postes, soit 177 dans les écoles du primaire et 193 dans les collèges et lycées.

-         Académie de Caen : 195 suppressions de postes dans le 1er degré et 154 dans le second.

-         Académie d’Aix-Marseille : 98 postes pour le premier degré et 170 dans les collèges et lycées.

 

Des chiffres bien au-delà pour l’instant, de ceux qu’annonçait le Ministère.

  

En choisissant de ne pas présenter la carte scolaire avant les élections cantonales de mars 2011, alors même que celle-ci était communiquée traditionnellement en février, le Gouvernement montre sa difficulté à assumer publiquement ses choix budgétaires.

 

Je condamne fermement cette politique de démantèlement de l’école publique.

 Je suis attaché à une politique éducative forte qui donne sa chance à chacun.

 

A l’image des Conseils généraux, le gouvernement devrait investir massivement dans l’éducation.

Grâce à l’intervention du Conseil général, sur la ville d’Aix les collèges :

  Jas de Bouffan 30-05-2006 - 023

  • Campra et Mignet ont fait l’objet d’une réhabilitation lourde,
  • Jas de Bouffan et Arc de Meyran ont été entièrement reconstruits sur site,
  • Château Double et Sainte Eutrope ont fait l’objet d’un programme de travaux annuel,
  • Un collège est en gestation à Luynes pour la rentrée 2013 (à proximité du Lycée international G. Duby)
  • Tous les collèges disposent d’un équipement informatique collectif (1 ordinateur pour 5 élèves)

Enfin le Conseil Général s’investi également aux côtés des enseignants en fournissant à chaque élève de collège un dictionnaire, un ordinateur portable ainsi qu’un jeu supplémentaire de livres gratuits permettant d’alléger le poids des cartables…

 

 

 

Enquête PISA :

 

>>>> http://www.oecd.org/dataoecd/33/5/46624382.pdf

 

>>>> http://www.educpros.fr/detail-article/h/22ec60a516/a/enquete-pisa-2009-la-france-toujours-moyenne.html

 

 

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 20:30

Je voulais vous en réserver la primeure, avant même que la presse n'en fasse état.

 

Monsieur le Préfet a signé hier la

 Déclaration d'Utilité Publique (DUP)

 concernant la Route Départementale 9

qui relie Aix-en- Provence à Vitrolles.

RD-9--1.JPG

C'est enfin, l'aboutissement d'un dossier qui n'aura que trop traîné. De recours en études nous avons perdu de nombreuses années.

C'est aussi pour moi une victoire personnelle. Il me devenait insupportable d'être appelé par les sapeurs pompiers pour m'annoncer une nouvelle catastrophe.

Nombreux, trop nombreux sont nos concitoyens qui auront perdu la vie sur ce tronçon de route qui longe le bassin du Réaltor.

 

Pour mémoire, je tiens à vous citer un extrait de la revue du Syndicat national des ingénieurs des travaux publics de l'état et collectivités territoriales :

 

"La D 9 relie les bassins d'emploi d'Aix-en-Provence, Vitrolles et Marignane et dessert les agglomérations du sud de l'étang de Berre et de la côte Bleue. Avec ses caractéristiques actuelles, comportant sur la majeure partie du tracé une chaussée de 7 m, elle écoule un trafic journalier de 18000 vehicules/jour en section courante. Ce chiffre pourrait être porté à 35000 en l'an 2000. Devant cette situation et l'évolution prévisible, le Conseil général des Bouches-du-Rhône a décidé l'aménagement de cette voie : ce sont 350 millions de francs qui seront injectés jusqu'en 1997 dans l'aménagement à 2x2 voie de la D 9."

 

C'était en 1995 ! 16 années de procédures, de recours divers, pour enfin aboutir.

 

Une fois les acquisitions foncières réalisées courant 2011,

les travaux vont donc pouvoir débuter au second semestre 2011

 

 

Quelques liens

 

La procédure :

http://www.cg13.fr/developpement/routes/les-projets-damenagement/amenagements-de-la-rd9/methode.html#c3204

 

Le vote de la CPA :

http://blog.jmperrin.fr/__oneclick_uploads/2010/04/la-prov-rd9-cpa-sud.pdf

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 11:27

La-Provence.JPGPublié le lundi 10 janvier 2011

 

Dans les gares routières d’Aubagne, Aix-en-Provence, Arles, Salon-de-Provence et Vitrolles, depuis septembre dernier, les usagers peuvent repartir avec leurs "Paniers du terroir", des colis de fruits et légumes, directement achetés au producteur. Une initiative déjà mise en place dans plusieurs gares SNCF des Bouches-du-Rhône, et que la Chambre d’agriculture a souhaité développer avec Cartreize.

Plus de trois mois après le début de l’expérience, les premiers résultats sont encourageants. En moyenne, une trentaine de paniers sont vendus dans chaque gare, avec des chiffres variables selon les villes.

Les « Paniers du Terroir » sont distribués de 16h30 à 19h30 le mardi dans les gares routières d’Aubagne, Aix, Arles et Salon et le jeudi à Vitrolles.

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