Le texte ci-dessous m'a été adressé par Gérard Veryeras...
Il est question d'inégalités, il est question de cette improvisation politique permanente qui semble proposer des lois, pour proposer des lois et donner l'illusion d'initier des réformes. Cette "navigation à vue" stigmatisant systématiquement les plus faibles, les Françaises et les Français qui "se lèvent tôt", crée dans notre pays un climat plus que délétère, renforce les conduites individualistes, et met à bas la solidarité nationale.
Les Collectivités territoriales - et plus particulièrement les Conseils Généraux en charge entre autres de la Solidarité (Protection Maternelle & Infantile - Prévention Santé Dépistage - Personnes handicapées - Personnes âgées dépendantes ou non) et de l'Education pour les collèges - voient peu à peu leurs resoources diminuer (suppression de la taxe professionnelle)
Bientôt en application de la loi en discussion actuellement au parlement les Conseils Généraux seront appelés à disparaître.
C'est pourquoi, je fais miennes toutes les opinions développées dans ce texte et les livre à votre réflexion.
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Transparence et immoralité, le ton est donné.
Augmenter son salaire de 170 % et le dire, nommer un président de chaîne de télévision à sa botte dans la plus grande clarté, concentrer tous les pouvoirs au dépends du gouvernement sans s'en cacher, appeler privilèges ce que les plus pauvres ont pu extirper aux classes dominantes, monter ceux qui ont peu contre ceux qui ont un peu plus, appeler réforme la contre-réforme, culpabiliser ceux qui ont un travail qui leur permet de vivre, marche forcée pour ajouter des lois aux lois et faire croire que l’on se préoccupe du bien-être des citoyens, désigner les vilains pour détourner l’attention des vrais coupables, choisir le juste et montrer l’autre comme ennemi, savoir tout sur tout, même en espionnant pour tout contrôler, sous prétexte de garantir les libertés.
Voilà la politique menée par le Président de notre République si malmenée, politique que ses amis élus suivent benoîtement.
La dérive va bon train, jusqu’où , jusqu’à quand ?
Dans quel état sera bientôt notre pays ?
La France est riche, mais les inégalités s’accroissent, inégalités de revenus bien sûr ce qui n’est pas en soit critiquable, et encore à y voir de plus près…, inégalités de richesses, l’actualité en est témoin et surtout inégalités d’opportunités.
L’ascenseur social que l’école est censée actionner ne fonctionne plus, le désespérance règne dans presque tous les milieux, avec plus de force dans les quartiers.
Grâce à l’ Observatoire des Inégalités nous disposons d’un outil que l’étranger nous envie et nous apprenons ainsi que nous avons 4,3 millions de pauvres (soit plus de 7% de notre pays) vivant souvent dans les même quartiers et issus de catégories de la population défavorisées, fréquemment sans travail (taux de chômage de 10%), les banques alimentaires ne chôment pas .
Combien parmi nos concitoyens non comptabilisés comme pauvres sont dans la difficulté, alors même que les richesses se concentrent sur quelques grandes fortunes ?
Et pourtant la productivité d’un Français est la troisième au monde dopée par les 35 heures et non par le mensonger
"travailler plus pour gagner plus" !
Comment le pacte social ne serait-il pas éclaté ?
A qui la faute ?
Qui soutient une culture de l’assistanat tout en la dénonçant ?
Qui refuse de partager les richesses avec les actifs comme les retraités?
Qui allume l’incendie pour faire semblant de mieux l’éteindre ?
Dans ce contexte nos collectivités territoriales font ce qu’elles peuvent pour apporter une aide juste et ciblée.
Alors, pour couronner le tout, en toute cohérence avec l’action du gouvernement, pourquoi ne pas retirer à ces collectivités leur capacité à apporter leurs services au public ?
La réforme des collectivités territoriales accouchée dans la douleur au Sénat s’en charge.
Marche du temps ou marche funèbre ?